mardi 18 décembre 2012

La foi et le doute, un essais

Statistiquement parlant, les personnes qui possèdent la foie gagnent quelques points de bonheur. Détenant cette information, il m'est amener a vouloir disséquer et a comprendre le concept de la foi. Ce texte ne prétend pas détenir la vérité, il est simplement une esquisse première d'une tentative qui m'amènera très certainement a mieux comprendre et a mieux intellectualiser le concept de la foie, ainsi que ses limitations s'il y a.

Une petite définition pour commencer, qu'est-ce que la foi? C'est en autre de croire en une chose. La foi s'oppose au doute. La foie c'est avoir l'espérance que nos pensées se réalisent, que le meilleur d'une situation se produise. La foi est une auto-suggestion intérieure, une information que l'on place consciemment dans notre subconscient pour que l'on croie qu'une chose arrive. La foie permet d'éliminer le doute qui ronge nos entrailles, qui génère de l'anxiété. Le mieux pour l'expliquer demeure par l'exemple.

Je vais commencer par expliquer une situation qui m'est personnelle. Je jouais au hockey un lundi soir et j'étais avec un coéquipier sur le même trio et rien ne fonctionnait, mais vraiment rien. Nous étions dernières dans le pointage et rien n’allait arriver de bon si une chose ne se passait pas. J'ai donc dit à mon coéquipier qu'il n'y avait aucune raison que nous n'ayons pas de succès, que nous étions capables d'aller marquer dans le filet adverse. Rien ne nous empêchait d'y arriver sauf en réalité le fait que nous avions perdu la foi. Mon message d'espoir, de foi, nous a littéralement réveillés. Mon coéquipier a retrouvé ses jambes tout comme moi et nous avons produits des points efficacement en troisième période, simplement parce-que mon discours nous a influé la foie, l'espérance d'y arriver.

Un autre exemple sur le concept de foi, il est prouvé que si un professeur dit à un élève qu'il est excellent et qu'il sait qu'il est capable de bien faire, en début d'année, que celui-ci performera mieux qu'un groupe standardisé. C'est que le professeur insuffle la foi à son élève, l'espérance que celui-ci peut y arriver. Des pensées de réussite et de capacité lui insufflent alors l'énergie et la motivation pour bien faire.

Une étude a été réalisée sur deux groupes d'étudiants de niveau similaire, avec des moyennes similaires face à un même champ d'études. Sur le premier groupe, le professeur disait que les élèves allaient être capables de résoudre les problèmes dans l'examen le lendemain, qu'il n'y avait aucune raison que les élèves ne performent pas bien. Il dit même que ceux-ci allaient avoir une très bonne moyenne. Dans l'autre groupe, le professeur dit que son examen était immensément difficile et qu'il ne pensait vraiment pas que les élèves seraient capables de répondre aux questions. Le résultat fut que le premier groupe performa incroyablement mieux que le second groupe. Ceci est clairement la démonstration du concept de la foi dans sa plus pure mesure. En générant des pensées d'espérance, le professeur du premier groupe a permis aux élèves de s'élever au meilleur d'eux-mêmes tandis que le négativisme du second groupe se répercuta aussi sur les notes des étudiants. Dans le second groupe, des pensées d'anxiétés ont été insufflées, des pensées de doute, contrairement dans le premier groupe ou des pensées de réussite et de succès ont été insufflées. Voilà ou est la différence majeure.

Un groupe de musique international cherchait un chanteur. Ils en trouvèrent un excellent et celui-ci chanta deux ans pour le groupe. Cependant, ce chanteur était tellement dans le doute qu'il allait se voir mettre à la porte qu'il se fit mettre à la porte. S'il avait eu la foi, ses pensées positives auraient généré une tout autre attitude à ce chanteur et il aurait été accepté très probablement.

Il y a plusieurs autres exemples de ce type qui me viennent en tête, un millionnaire qui craignait continuellement une crise économique perdit tout, simplement incapable d'avoir la foi, cela transforma son attitude et des pensées de crainte émergée, celle-ci bloque la confiance en soi et génère une pensée moins efficace.

Y' a-t-il des limites à la foi néanmoins? Il semble évident qu'en espérant le meilleur, nous risquons d'obtenir le meilleur et qu'en espérant le pire, nous risquons d'arriver au pire. La foi ne serait-elle pas parfois créatrice de souffrance? Si quelqu'un crois a quelque chose de foncièrement faux, n'y a-t-il pas risque de dérape? Une situation me fait à penser qu'il peut aussi y avoir des risques de foi aveugles. En France, une reine décida de partir à la guerre et envoya toute sa flotte de bateau en mer contre l'Angleterre. Elle avait la foie et elle pensait que ses navires étaient guidés par la force de Dieu et que rien ne pouvait arriver. Il en a résulté que toute sa flotte de bateau a été coulée par un désastre naturel. Que peux-t-on tirer comme conclusion? Peux-t-on mettre des idées de foi dans des projets saugrenues ou la probabilité de réussite est incongrues? Si j'ai la foi que je peux traverser l'océan Pacifique en radeau pendant la saison des tempêtes, est-ce que c'est adéquat? Très clairement non, car c'est une aberration. Il doit donc foncièrement y avoir des limites au concept de la foi et je pense donc que la foi ne doit pas être totalement détachée de la raison. Au départ, nous nous servons de notre raison et quand notre décision est prise, la foi peut embarquer.

Mais si nous croyons en un projet avec toutes notre foie et que pour X raisons, même en y croyant au plus fort de nos capacités, celui-ci échoue, faut-il continuer à s'aveugler dans l'échec simplement parce-que nous avons la foie? On peut dire très clairement que la foie est un concept qu'il faut maîtriser, mais qu'une foie aveugle peut être dommageable aussi. Le processus d'espérance faisait parti a beaucoup dans la réussite ou l'échec, ou n'en demeure pas moins qu'il n'est pas le seul facteur non plus et que la rationalité doit jouer son rôle.

Peux-t-on dire que la rationalité emmène au doute qui lui semble être source de souffrance et d'anxiété? Je ne sais que trop en penser. Par déduction logique, douter semble être un processus sain, mais trop douter est un processus toxique. Donc, avoir la foi, croire, c'est la même chose je dirais, croire c'est une bonne chose, mais trop croire emmène a faire des bêtises, car l'on diminue notre questionnement, notre doute et si le doute n'est pas présent, il y a abaissement de la rationalité donc une diminution aussi de nos facultés d'intelligence.

Je pense donc que le doute doit faire surface de temps à autre, pour mieux ajuster le cap de nos décisions, mais qu'une fois nos décisions prises, c'est la qu'intervient le concept de la foi. Il est bon de croire, il est essentiel de croire, sans cela c'est l'échec. Donc le concept de l'entre-deux foi-doute doit exister. Pour se faire, des réunions quotidiennes ou hebdomadaires peuvent faire ressortir le principe de raison pendant un instant. Mais sitôt ses réunions faites de prises de décisions, il faut croire en ce que nous venons de décider.

Je dirais donc pour conclure mon raisonnement que la foi est une merveille de la nature, mais que comme dans tous, elle a des limites, limite de raison notamment. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, mes réflexions actuelles me porte à croire que foi et doute sont intimement liés et ne peuvent être mis en opposition, dissociées, car l'un sans l'autre mène à des extrêmes qui sont malsains. La foi sans le doute mène à des décisions radicales ou il y a perte d'intelligence et le doute permanent sans la foi mène à l'immobilisme et a l'anxiété permanente. Encore une fois, aucun concept n'est indépendant, tout dans l'univers est fonction de deux variables au minimum. De voir la vérité selon une seule variable est constamment un biais, car rien ne fonctionne selon une seule variable, tous est une question d'équilibre, et la foi n'échappe pas non plus à ce concept intemporel, d'une vérité absolue.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'hésitez pas a vous exprimer!